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Espèces d'espaces
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8 février 2008

Confession

6_f_vrier_2007_0036_f_vrier_2007_0016_f_vrier_2007_002

C'est une folie, c'est insensé, c'est LE défi de l'année...
J'ai mon cadeau d'anniversaire, chez moi, avec deux mois d'avance.
ET JE N'AI PAS LE DROIT DE LE LIRE !!!!
Autant dire que je n'ai pas tenu.

"Ne laisse pas ma part obscure me parler. Je me suis dispersé là-bas. Je suis obscur.
Mais là, même là, je t'ai aimé à la folie. Je me suis perdu et je me suis souvenu de toi...
Maintenant je reviens vers ta source. En feu. Le souffle coupé.
Personne pour m'en empêcher. Je vais la boire. Je vais en vivre.
Je ne suis pas ma vie. Je vis mal de moi. J'ai été ma mort." (Livre 12, 10)

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Commentaires
M
Alors moi, je vais commencer par lire (et relire) l'analyse qu'en a fait Télérama !
V
apres un commentaire comme ça, que dire? je l'ai pas lu...
A
C'est daté du IVème siècle !<br /> <br /> Tout comme Jodelle (XVIème) t'avait frappé par son incroyable modernité, Saint Augustin semble parfois faire du Rimbaud. Sauf que.<br /> <br /> Le très très peu que j'ai lu m'a ébranlé : j'ai trouvé la forme d'une poésie folle, complètement illuminée mais pas dingue.<br /> ("Heureux les fêlés : ils laissent passer la lumière" aimait citer Sylvie).<br /> <br /> "Les Aveux", nouvelle traduction des "Confessions" de Saint Augustin : une humanité pudiquement hurlée.<br /> Ce qui fait la spécificité de l'être humain pensant m'a été jeté en pleine face.<br /> Non pas sa condition sur un plan froidement philosophique mais viscéralement, intrinsèquement : nous sommes fêlés, animaux perdus.<br /> <br /> Et la poésie le prouve tout autant que cet amour de Dieu écrit par le Saint.<br /> Et cette poésie là me touche, moi, un complètement agnostique.
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