La solution à la crise énergétique n'est somme toute pas si éloignée qu'on le pense

Cherchez plus les mecs ! On sait comment faire du pétrole !
Notre bonne ex-propriétaire a eu une idée fantastique : mettre du carton ondulé et un chat crevé carré de vieille moquette sur une flaque d'eau stagnante dans la buanderie. Le laisser longtemps. Trèèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps.
Lorsque l'on soulève le délicat assemblage fomenté par la paupiette ingénieuse, outre une petite faune bigarrée de trucs multi-pattes et une odeur persistante ("Ah, mais ça sent le chiotte" s'exclamera A.), l'on découvre un drôle de liquide épais et noirâtre... Du pétrole, non ?

Et puis à l'envolée, réponse au tag de ma pote Virgo qui consiste en :
- ouverture de livre qu'on a sous la main,
- débusquage de la page 123 (un rien d'absurdement aléatoire dans ce choix du nombre 123, ça me plait bien, hein, pourquoi pas 456 ou 321, parce-que, 123 ça sonne bien bien mieux),
- extirpation de la 5ème phrase dudit livre,
- recopiage intégral et textuel des 4 phrases suivantes :

"Oui, quelle que soit la direction où se tourne l'âme humaine, si ce n'est vers toi, elle se fixe à la douleur, en dehors de toi, en dehors de soi, même en se fixant aux beautés du monde (alors qu'aucune d'entre elles n'existerait sans venir de toi).
Les beautés naissent et se tuent. A leurs naissances, les beautés commencent pour ainsi dire à être, grandissent vers leurs perfections et, devenues parfaites, vieillissent et meurent. Non, toutes les beautés ne vieillissent pas mais toutes meurent."

Saint Augustin Les aveux, traduction de F. Boyer, P.O.L

Comments

[catherine]

C'est immonde. Et le rapprochement avec St Augustin me choque outrageusement. tu sais que je viens de trouver un kleenex fossilisé dans l'enduit de réagréage ?