Petit traité de bricolage à l'usage des accordéonistes
Je tiens à le dire, je n'ai rien contre les accordéonistes. Hormis mon peu d'intérêt pour la musique polyphonique et le répertoire quasi unanimement folklorique dudit instrument, je n'ai aucun grief, personnel ou musical, à émettre contre le piano à bandoulière.
Voire, il faut le dire, quand Alexandre Leitao et Marc Perrone sont dans le coin, je suis absolument sous le charme.
Non, en général, je n'ai rien contre les accordéonistes. Mais alors si je tenais le !&#ùùù%%%µ! de leur congénère qui a bricolé notre demeure, je me laisserais volontiers aller au lancer facial de diatonique...
Pourquoi faire appel à certains énergumènes écervelés qui font des formations, des stages, bossent sur des chantiers depuis des années et coûtent les yeux de la tête, alors qu'avec un rouleau de chatterton et une bonne couche de peinture, on peut très bien refaire une maison soi-même ? Vous avez toujours rêvé d'être maçon, couvreur, menuisier ? Vous savez planter un clou ? Alors c'est parti pour le petit traité de bricolage...
- Soit un toit (vieux) qui fuit de partout. Faire appel à un couvreur ? Inutile. Bourrez les voliges de laine de verre. Posez du lambris par-dessus et (attention, ça devient technique) plantez des clous pour faire tenir. Hop.
- Soit un escalier/un joli placard mural/un plancher en chêne sur lequel vous apercevez quelques petits trous de vrillettes. Poncer et traiter ? Que nenni. Peignez par-dessus. Trois couches de laque bien épaisse. Quelques années après, vous obtenez une belle ossature acrylique sur sciure. Hop.
- Une façade à refaire ? Pourquoi se creuser la tête avec ce délicat matériau qu'est le pisé ?
Faites un gros splash, ça pose sa façade...
Et ça tient... Pfiououuuu... au moins 6 mois.